[RP]Le squat du refuge

Cela faisait plusieurs jours qu'il n'était pas au mieux... loin de la même. Son amour, sa plus grande richesse, celle pour qui il respirait chaque jour s'était absenté pour quelques jours. Mais voila les jours devenaient semaine, et il commençait a manquer d'oxygène. Les pensées sombres étaient plus présentes malgrès son entourage incroyablement soudée. Quelques lointaine paroles pouvait raisonner dans sa tête

Kery James - rester en vie a écrit:

Le goût de mes larmes sur mes lèvres
J'passe mon temps à recoudre mes rêves
J'garde la tête haute
Mais chaque bataille en cache une autre
Ma douleur est muette
J'n'aperçois le bonheur qu'en silhouette
J'voudrais m'arrêter et souffler
Mais y a toujours un train que j'ai peur de louper
J'dois tout arracher avec rage
On dirait qu'j'suis né un soir d'orage
La pluie fait pousser mes peines
Toute ma vie j'ai attendu l'arc-en-ciel
J'arbore une sourire de fortune
Qui s'évanouit dans une flaque d'amertume
Allô, allô, est-ce que quelqu'un m'entend?
Allô est-ce que quelqu'un m'ressent
J'ai pas l'choix, j'ai pas l'choix frérot (frérot)
J'dois rester en vie
Pas l'choix, j'ai pas l'choix frérot (frérot)
J'dois rester en vie
Pas l'choix, j'ai pas l'choix frérot (frérot)
J'dois rester en vie
Pas l'choix, j'ai pas l'choix frérot (frérot)
J'dois rester en vie
Un océan dans les yeux
J'voudrais plonger mes idées noires dans le bleu
Mais les rêves ne flottent pas sur du ciment
Et puis on est pas heureux en le simulant
Je sais tout le monde me croit fort
J'ai l'air d'un vivant parmi les morts
Et j'suis censé veiller sur les miens
Bien sûr mais personne me demande si j'vais bien
Personne me demande comment je tiens
Comment j'fais face à mon destin
Comment je ris encore, comment j'pleure
Comment mon cœur bat encore, comment j'meurs
Personne au bout du fil (personne au bout du fil)
Même quand t'es au bout d'une corde (même quand t'es au bout d'une corde)
J'marcherai seul dans la ville (j'marcherai seul dans la ville)
Jusqu'au dernier épisode (jusqu'au dernier épisode)
Frérot (frérot), frérot (frérot) j'dois rester en vie
Demain le soleil se lève sans m'demander mon avis
J'ai pas l'choix, j'ai pas l'choix frérot (frérot)
J'dois rester en vie
Pas l'choix, j'ai pas l'choix frérot (frérot)
J'dois rester en vie
Pas l'choix, j'ai pas l'choix frérot (frérot)
J'dois rester en vie
Pas l'choix, j'ai pas l'choix frérot (frérot)
J'dois rester en vie

Seulement voila... le frérot, ou la frérotte en l’occurrence, avait pour habitude de le percer à jour, de remplacer le brouillard de son esprit et de soigner les gelures intérieure par la chaleur irradiante qu'elle dégageait. Alors oui ... Elle me ressent ... elle m'entend... même si je n'appel pas ...

Appeler à l'aide... non ... je préfère apporter mon soutien quand les autres en on besoin. Mais avec ce petit rayon de soleil, s'était différent, je ne savais pas lutter, seulement envie de me laisser allez dans ses bras, me laisser envelopper de sa chaleur apaisante. Elle avait toujours les mots pour soulager les maux.

C'est ainsi qu'après une soirée difficile, elle me proposa de dormir chez elle, dans son appartement. Après une certaine hésitation, mélant pudeur et culpabilité de laisser sa chaumiere, il fini par accepter d'y dormir et y trouva un repos comme il n'avait pas connu depuis longtemps.

Le retour chez le lendemain ne fut pas des plus évident. Un rêve.. un nouveau coup... le jour suivant une nuit blanche s'en suivie. A nouveau abîmé, "l'équipe" se mobilisa pour lui remonté le morale. Il ne laissa filer que quelques bribes d'informations jusqu’à ce qu'il se retrouve seul avec la frangine ou il dévoila cette histoire de rêve qui entraîna une nouvelle nuit dans cet appartement ... Ce lieu dans lequel il trouvait réconfort, sourire, bienveillance et amour.

Les jours se suivent et ne se ressemble pas. Le temps passant, l'espoir de la revoir s'amenuit. La douleur est constante, la plaie saigne de l'intérieur. A chaque instant il pleure de l’intérieur et le renier serait dénigrer l'amour qu'il éprouve pour elle.

Les jours se suivent et ne ressemble pas. Le temps passant, le pire lui traverse l'esprit de plus en plus régulièrement. Si elle n'est pas encore revenu c'est qu'elle ne le peut pas, et si elle ne le peut pas ... peu d'option joyeuses ressortent de cette approche logique

Les jours se suivent et ne se ressemble pas. Le temps passant, la logique, elle arrive a la renverser. arrivant a le faire sourire alors que son intérieur n'est que déluge. Arrivant a le faire marcher alors qu'il est brisé.

Les jours jours se suivent et ne se ressemble pas. Le temps passant, la fusion s'opère et semble totalement inmaîtrisable.  La lutte est aussi vaine que de vouloir empecher la mer de déborder un soir de tempête.

Les jours jours se suivent et ne se ressemble pas. Le temps s'arrete, quand je suis dans ses bras ou elle dans les miens. Nous ne faisons qu'un, nous qualifions cette état de symbiose fraternelle. Quoi d'autre ? J'attends toujours celle que j'aime, elle aime celui qui la veux. Gardons notre esprit rationnel et clair et tout ira bien. On le sait ... on s'aime... on le sait ... demain peut être ... mais pas aujourd'hui. Nos esprits sont embrumées mais nos positions claires...

Les jours passent ... défilent inexorablement. Lili n'est toujours pas revenu. La limite n'est plus si clair dans mon esprit. Je me suis cru plus fort que je ne le suis. Ces moments partagés, d'un intensitée incroyable, ce manque quotidien quand elle est loin ... Mais non ... Ce n'est pas le moment.
Elle trouve celui qu'elle aime. Ils sont heureux, je ne devrais éprouver que du bonheur moi aussi... mais ... pourquoi cette douleur.

Je .... pense que mais sentiments ont débordés, mes barrières se sont affaisser ... oui... finalement... j'ai bien perdu espoir de revoir Lili ... pas de l'aimer... mais de la revoir... je suis perdu... je crois que j'aime d'un sentiment aussi fort celle qui me soutiens... Mais je ne dois pas ternir son bonheur.

Je dois respecter les réglés, Tout étais Claire

Une discutions elle me comprend et ne m'en veut pas. Idiot que je suis. Nous décidons de repartir sur les regles initiales ... Le plus important est qu'elle soit heureuse. J'attendrais Lili. J’espère que tout ira bien de son coté avec elle. Et sinon... nous serons toujours la l'un pour l'autre.

Un mois qu'elle était partie... un long mois sans nouvelle. Un mois sans moi.
Je restais dans ce refuge, ce havre ou je me sentait si bien. En réalité... Je me sentais bien en sa présence peut importe l'endroit. Ses calins me réchauffait, ses mots me guidait, sa présence m'étais devenu aussi vitale que celle de Lili.

Le terme remplacer ne serait pas approprié, Lili occupera toujours une place dans mon coeur. Elle a juste su l'agrandir pour s'y créer une place aussi importante. Mon amie, ma soeur, ma siamoise... Je l'aime toujours d'un amour débordant mais trouve doucement une place.

Elle est heureuse avec Jean, c'est bien le plus important. Rien ne presse, surtout ne pas courir pour fuir la tristesse. Fuir ... je l'ai fais par le passer, mais on n'efface pas les problème comme ça. Alors je prendrais le temps nécessaire. Laissons le temps a Lili, Laissons le jeune couple s'épanouir. Je laisse mon destin au hasard. C'est bien lui qui m'a conduit a Bruges il y a un an et demi. Lui qui fait que j'écris sur ce parchemin depuis se refuge. Lui qui m'a fait rencontrer ma siamoise et d'autres personne extraordinaires.

Il reste un cap a franchir, un cap que j'apprhéande. Le 28 ... Dans six jours, ce sera notre anniversaire de mariage. Je ne sais pas si j'y arriverais, si j'aurais la force d'affronter cette journée ou si je fuirais le monde. Une chose est certaine, je ne faillirais pas à ma promesse, je n'abandonnerais pas ma siamoise... Jamais ... Alors je me relèverais si je venais a tomber.

Il faut aussi que je récupère Lidia... Je pense que Chou sera d'accord pour l’héberger elle aussi... mais je ne veux pas le lui imposer. Il faut que j'y réfléchisse.

Plus que quatre jours avant l'anniversaire de mariage... Plus le temps passe moins l'espoir est présent.
Je me surprend a parfois parler d'elle, ou penser à elle au passé.
Un ami de chou est revenu ici. Il a une fille, plus grande, quand il est passé il y a un an elle avait environ
l'age de Lidia, un peu plus peut être.

Chou est d'accord pour l'héberger ... Chou ... Toujours elle .... Cette ange qui a croisé sa vie il y a désormais un an... Oui un an...

Elle a Jean, Jean est un homme bien, et la raison me force a lui laisser la place. Je ne peux pas lui faire ça a elle, pas lui dire que j'ai envie d'abandonner avec Lili pour me laisser aller dans ses bras. Tout vas vite, trop vite dans ma tête. Elle est heureuse avec lui... Sans doute plus qu'elle ne le serait avec moi. Et puis Lili... Si elle revenait ... Je l'aime encore. C'est certains.

Nous avons vécu tellement de choses. Tellement ... mon esprit s'en mele, nous en avons aussi traversé avec Chou. Dois je m'éloigner et la laisser dans ses bras. Me rapprocher et risquer de la perdre. Ne rien faire, sourire bêtement la laisser heureuse dans ses bras.

La question ne devrait pas se poser. Je dois rester a ma place. Je sais désormais ce que je ressent pour elle, et ... J'ai peur que même si Lili revenait, ce ne soit plus pareil. Finalement, c'est peut être ça qui me terrifie...

Je crois que la place de Chou en moi est plus importante désormais ... Mais ... cela semble si cruel que ne je veux pas y croire. Je me dois de patienter et l'encourager. Jean est quelqu'un de bien ... Et elle l'aime...

Je dois prendre du recule sur chaque situation ... Je dois y arriver... pour elles

Le 28, Date fatidique. Un an a passé. Nous finissions les préparatifs pour le mariage avant ce soir. Terrible journée, la peur d’avoir des absents de dernières minutes, d’être en retard, de voir le pretre en retard…

Père Apre nous a quittés depuis, Ophélie et Blanche ont disparus sans nouvelle depuis un moment. La relation avec Marthain c’est compliqué. Reste Leng, témoins de cette journée qui restera a jamais gravé. Les murs de l’église vibrent encore de cette union si forte. Nous nous étions promis… à Jamais …
Mais le destin semble en avoir décidé autrement. Les jours d’absences deviennent des semaines, les semaines des mois. Je sais que tu m’en voudrais, et même que tu trouverais mon attitude ridicule. Je t’entends me dire, c’est comme ça, pas l’choix, faut que tu avances. Si j’avais su que tu ne reviendrais pas lors de ta dernière lettre, j’aurais sans doute fait en sorte de tenir ma promesse, et te rejoindre à jamais. Mais non, j’ai gardé espoir et tenté d’y croire. Peut être en vain.

Je dois t’avouer qu'aujourd’hui, mon cœur brûle pour une autre. Je ne t’oublis pas. Ton absence m’est toujours insupportable. Mais elle m’a maintenue en vie. Je crois que tu ne devineras pas de qui il s’agit facilement, il s’agit de Chou. Si je t’aime à en mourir, je crois qu’on peu dire que je l’aime à en survivre. Je sais que c’est un choix que tu approuverais aussi et que tu l’apprécie énormément. Plusieurs fois, tu m’as demandé de refaire ma vie si tu venais à disparaître. Une situation que j’imaginais impossible. Ne t’en fais pas pour autant, rien n’est jamais simple. Un autre a déjà ravi son cœur.

Je ne sais plus trop vers ou allez, quoi faire, alors, je fais comme a chaque fois… Je souris autant que possible devant le monde, je prends une plume et écris sur ce velin une lettre que tu ne liras sans doute jamais. Je vais simplement attendre, la regarder être heureuse et imaginer que tu l’es.

Je haie le destin qui prend pour habitude de briser chacun des rêves qu’il me laisse apercevoir.

Je ne t’oublierais jamais

Mieux, oui… je vais mieux. J’aurais pu sombrer, mais elle m’a épaulé, soutenu et… terrorisé. J’ai cru la perdre elle aussi. La blessant dans ma dérive égoïste, ne faisant pas attention à ce qu’elle pouvait ressentir.

Elle m’a fait réagir… Si j’en crois ses mots, la force émane de moi. A mes yeux elle est bien la source d’énérgie qui m’a permis de la déployer.

Nos paroles prononcées à l’unissons, notre complicité, sa douceur, sa tendresse, sa bienveillance, sa beauté.

J’en suis certains, je l’aime … Tellement. Mais c’est décidé. Je l’aimerais en apnée pour ne pas l’étouffer.

Elle va partir pour deux jours… il va falloir tenir… Elle va me manquer, je dois garder le sourire, elle doit vivre son amour d’aujourd’hui. Je lui dois tellement. Je la veux heureuse.

Son absence... Le vide a résonné en moi pendant tout ce temps. Paradoxal... a cette instant elle me manquait bien plus que Lili... Biensure, je n'étais pas seule. J'ai même dut repousser un semblant de prétendante. Mais aucun d'eux, aussi nombreux soient ils, ne comble se manque.

Encore une fois nos esprits ce sont mis en accord malgrès la distance. Un courrier rédigé simultanément ... deux pigeons croisés, un sourire synchronisé.

Je ne sais pas vraiment ce qu'elle ressent pour moi. Je sais ce que j'éprouve pour elle, bien qu'il n'y a sans doute pas assez de couleurs sur terres pour dépeindre l'étendu de mes sentiments.
Le temps passe, elle est avec Jean, nous sommes toujours en symbiose.

Je la retrouve ce jour, c'est le plus important.

Qui suis-je…
Frerot, siamois, amour platonique, amour impossible… Suis-je ce fameux second choix qu’elle redoutait tant être. Je ne sais pas … peut être qu’elle ne le sait pas non plus…

J’ai besoin d’elle, de ses caresses de sa tendresse, de sa présence. J’aimerais me contenter d’être heureux pour elle, juste … être heureux…

Mais chacun de ses baisers, leur joie, le récit de leurs aventures, me fait souffrir. J’en ai honte. Je lui ai promis d’être là pour elle. Je n’avais pas songé à cette situation… elle non plus j’imagine.

Si Lili n’avait pas disparu… Si Chou n’avait pas rencontré Jean maintenant… Si Nous nous étions rencontrés avant même que je rencontre Lili Si … Tellement de situation différente aurait évité cette problématique.

Faire comme si de rien n’était … essayer de sourire un peu devant leur amour … J’ai réussi un temps. Cela semble de plus en plus dur. Peut être devrais je retrouver ma chaumière. Prendre un peu de recul.

Je n’en n’ai pas envie… je suis bien avec elle, tellement bien. Mais ai-je d’autre choix. Je vais finir par l’usée, la fatiguée. Moi et mes états d’âmes permanent … Est-ce de l’égoïsme de la vouloir pour moi. Suis-je immoral de lui infliger ça alors qu’elle est à n’en pas douté avec quelqu’un de bien qui me prend en considération … Oui … Sans doute… j’en ai honte, je me hais, mais je l’aime.

Je déteste toujours ce foutu destin.

Voila 2 nuits qu'il ne dormait plus dans se refuge, 2 nuits longues. Elle lui manquait ... Il lui manquait.
Les choses s’arrangeait doucement.

Ils espéraient un dénouement heureux à cette situation. Seulement, une personne était malgrès elle au centre des tentions. Tyrrande.

Damian avait dépasser la limite interdite, avec Chou, il l'avait payer le prix cher, condamné a regardé son amour avec Jean. Biensure il était en tord et l'avait reconnu a maintes reprise.

Chou, toujours très proche de son Siamois entretenait une liaison très proche et Jalouse.

D'autre femme l'avait approché, mais jusque la aucune n'avait vraiment retenu son attention.

Cette fois, c'était différent, il voulait apprendre à la connaitre un peu plus. Elle avait se tord.

Sa siamoise serait sans concession, elle le lui avait annoncé dans l'après midi, c'était Tyrrande ou elle dans le bateau. Le genre de chantage totalement insupportable. Encore une fois il passerait pour le méchant qui oublie le temps passé s'il choisissait l'une, ou devrait oublier une personne qu'il apprécie dans le second cas. Il trouvait cela injuste et égoïste.

Alors, ce soir sans doute, une nouvelle discutions aurait lieu bien qu'il eu préféré que tout cela se passe tellement plus sereinement.